Comme pour toute reconstitution d’histoire familiale, juive en particulier, il convient de ne pas prendre le sujet à l’envers… Il faut d’abord explorer les sources qui nous sont accessibles en France et elles ne manquent pas ! Papiers de famille, photographies, témoignages familiaux doivent être dans un premier temps recherchés et exploités. Vient ensuite le tour des sources disponibles dans les archives en France car nos familles n’y sont pas venues sans laisser de traces. À côté des indispensables actes d’état civil classiques pour toutes recherches, quantité d’autres documents nous éclairent sur la vie de nos ascendants et cousins en France, mais aussi dans leurs pays d’origine : listes et dossiers liés aux étrangers (dossiers de naturalisation, dossiers d’Ottomans en France, cartes d’identité d’étrangers…), archives de l’Alliance israélite universelle qui regorgent de correspondances, listes d’élèves ou personnes secourues… Au-delà de la tragédie qu’elles racontent, les archives liées à la Shoah sont aussi pour nous aujourd’hui une source qui nous aide à comprendre nos histoires familiales.
De nombreux articles ont été publiés sur les sources de la généalogie ottomane dans la revue ETSI dédiée à la généalogie et l’histoire séfarades, éditée de 1998 à 2009. Les sommaires sont accessibles et téléchargeables en ligne.
Les sources pour la généalogie juive, en particulier ottomane, sont abordées dans le guide Retrouver un ancêtre juif (Laurence Abensur-Hazan, Archives & Culture, Paris, 2019). Les sources françaises concernant les ancêtres étrangers, ce qui inclut dans bien des cas les Juifs, sont présentées dans le volume Rechercher ses ancêtres étrangers venus en France (Laurence Abensur-Hazan, Archives & Culture, Paris, 2021).
Pour en savoir plus sur les publications et possibilités de recherches sur les familles de l’ancien Empire ottoman : https://lah-geneal.wixsite.com/lah-genealogiste